Nos recherches nous ont appris que le stress était lié à l'adrénaline par de nombreux mécanismes cérébraux qui provoquaient des effets physiologiques dans tout notre corps.
Nous souhaitons désormais appliquer ces informations à la pratique sportive.
Pour ce faire, nous avons d'abord interrogé une athlète de haut niveau, qui nous fit part de ses impressions en matière de stress et d'adrénaline.
Suite à cela, nous avons entrepris de détailler les effets que présentent l'adrénaline à travers le sport.
Puis nous avons fait le lien entre la recherche et le sport, proposant un schéma conclusif de cette dernière partie.
Nous souhaitons désormais appliquer ces informations à la pratique sportive.
Pour ce faire, nous avons d'abord interrogé une athlète de haut niveau, qui nous fit part de ses impressions en matière de stress et d'adrénaline.
Suite à cela, nous avons entrepris de détailler les effets que présentent l'adrénaline à travers le sport.
Puis nous avons fait le lien entre la recherche et le sport, proposant un schéma conclusif de cette dernière partie.
1) L'interview
Pour appuyer nos théories sur les effets
que peuvent provoquer le stress et l'adrénaline chez un sportif, nous avons
interrogé une joueuse de l'équipe de France d'Ultimate, qui a accepté de
répondre à nos questions.
L’équipe
de France d’ultimate en catégorie mixte
1) Nom, prénom, âge?
Je
m'appelle Dorothée Ecoutain, et j'ai 28 ans.
2)-Depuis quand la discipline est-elle pratiquée ?
J'ai commencé l'Ultimate il y a environ 10 ans
-Comment es-tu arrivée à ce niveau ?
J'ai d'abord commencé au club de Nemours, situé
près de mon domicile, puis je me suis renseignée pour entrer en équipe
nationale. J'ai passé des sélections sportives, et j'ai été reçue pour jouer en
équipe nationale dans la catégorie mixte. Toutefois, je dois repasser ces
sélections chaque année, pour montrer que je suis encore à niveau.
Aujourd'hui, il m'arrive d'être simultanément
coach et joueur de l'équipe n°2 de Nemours.
- Quel genre de compétences demande ce sport ?
Depuis que je joue en équipe nationale,
l'entraînement est plus rigoureux.
On nous demande principalement d'avoir de l'endurance et de la vivacité, auxquelles s'ajoute la technique de maniement du frisbee, très importante.
On nous demande principalement d'avoir de l'endurance et de la vivacité, auxquelles s'ajoute la technique de maniement du frisbee, très importante.
Mais en règle générale, l'Ultimate demande des
efforts fractionnés ...
3) Est-ce que parfois, des situations en lien
indirect avec l'Ultimate te mettent en état de stress ?
Sans pratiquer l'Ultimate, il m'arrive
généralement de stresser avant de rencontrer un grand adversaire, notamment en
équipe nationale, ou parfois lorsque je me remets physiquement en question.
4.1) Est-ce qu'il t'arrive d'être en stress peu
avant un entraînement ?
Les entraînements en équipe de France sont plus
rares et plus intenses que ceux en club. Du coup, il m'arrive de stresser, car
je veux me montrer à la hauteur devant l'entraineur et les coéquipiers.
- Et avant une compétition ?
Avant une compétition, je stresse plus ou moins en
fonction de l'enjeu de celle-ci et du profil de l'adversaire. Par exemple, en
jouant en club lors d'un match de championnat où la défaite ne nous élimine pas
forcément, je stresse beaucoup moins que lors d'une coupe du monde où les
adversaires ont souvent un niveau élevé et que la défaite nous élimine
définitivement, là je stresse beaucoup.
4.2) Est-ce qu'il t'arrive d'être en stress
pendant un entraînement ?
Oui, lors des entrainements en équipe de France ou
lors des sélections nationales annuelles.
Aussi, il m'arrive de stresser en m'entraînant à
un poste inhabituel, car il faut que je me montre à la hauteur dans tous les
domaines.
- Et pendant une compétition ?
En compétition, je stresse généralement lorsque
l'enjeu du match est important, et que l'on ne doit surtout pas perdre.
De même, lorsque l'adversaire nous met une grosse pression et marque beaucoup de points à la suite, le fait de devoir trouver une solution tactique et physique pour percer les défenses peut me faire stresser.
De même, lorsque l'adversaire nous met une grosse pression et marque beaucoup de points à la suite, le fait de devoir trouver une solution tactique et physique pour percer les défenses peut me faire stresser.
Cet effet se ressent encore plus lorsque je suis
coach, car je suis censée diriger mes coéquipiers et la responsabilité est plus
grande.
4.3) Est-ce qu'il t'arrive d'être en stress après
un entraînement ?
Non, la fin de l'entrainement est plutôt synonyme
de détente.
- Et après une compétition ?
Non plus, après une victoire, la joie ou la fierté
prend le dessus, et après une défaite, il m'arrive de me remémorer le match,
mes erreurs et certaines actions, mais cela est plus du regret ou de la remise
en question que du stress.
5) Est-ce que le stress a déjà agi sur le
déroulement d'un de tes matchs, dans quelles circonstances ? Si non, est ce que tu penses que cela peut arriver ?
Oui, quand les adversaires sont plus forts, et que
l'enjeu est grand, il m'arrive d'avoir l'impression d'être moins endurante et
moins physique, ou d'avoir des difficultés à réfléchir.
Aussi, il peut arriver que les réactions de mes coéquipiers après une erreur me sorte mentalement de mon match. Dans ce cas, je stresse par peur de faire une nouvelle faute, ce qui peut m'empêcher de réfléchir convenablement.
Aussi, il peut arriver que les réactions de mes coéquipiers après une erreur me sorte mentalement de mon match. Dans ce cas, je stresse par peur de faire une nouvelle faute, ce qui peut m'empêcher de réfléchir convenablement.
6) Essaies-tu de gérer ton stress pendant tes
matchs ou entrainements ? Si oui, comment ?
Sans vraiment chercher à le faire, je gère
instinctivement mon stress à l'aide de mes coéquipiers, grâce au soutien et à
l'encouragement mutuel.
Aussi, réaliser un «exploit personnel» (par exemple, faire un plongeon acrobatique pour attraper le frisbee au dernier moment) me met en confiance et dissipe le stress que j'aurais pu accumuler auparavant.
Aussi, réaliser un «exploit personnel» (par exemple, faire un plongeon acrobatique pour attraper le frisbee au dernier moment) me met en confiance et dissipe le stress que j'aurais pu accumuler auparavant.
7)As-tu déjà été aidée pour ce genre de problèmes ?
Il m'est déjà arrivée de me faire aider par des
professionnels pour gérer mon stress. Pour ce faire, j'utilisais une méthode
appelée somato-psychopédagogie.
Cependant, je n'ai pas commencé ce traitement à cause de l'Ultimate, mais il est possible que cela m'ait aidée pour le sport, je ne saurais le dire.
Cependant, je n'ai pas commencé ce traitement à cause de l'Ultimate, mais il est possible que cela m'ait aidée pour le sport, je ne saurais le dire.
8) As-tu déjà ressenti les effets de l'adrénaline liés à la
pratique de ton activité ?
Je ne sais pas s'il s'agit vraiment d'adrénaline,
car je les ressentais seulement dans des moments non pas stressants, mais forts en émotions.
Je pourrais citer plusieurs exemples :
Je pourrais citer plusieurs exemples :
Déjà, lorsque toute l'équipe ou moi-même sommes
transcendées par l'enjeu d'un match. Parfois la peur de rater et de perdre me
motive et me force à accomplir certains actes physiques inhabituels.
Aussi, pendant une action décisive, tel un duel
pour marquer un point, la motivation me permet d'aller plus facilement vers mon
objectif.
Ou parfois, le public (s'il est assez nombreux) et les coéquipiers peuvent m'aider à ressentir de l'adrénaline, notamment quand je viens d'accomplir une belle action, et que tous m'encouragent et me félicitent. La fierté de ce geste me motive alors grandement et me pousse à recommencer ce genre d'action.
Ou parfois, le public (s'il est assez nombreux) et les coéquipiers peuvent m'aider à ressentir de l'adrénaline, notamment quand je viens d'accomplir une belle action, et que tous m'encouragent et me félicitent. La fierté de ce geste me motive alors grandement et me pousse à recommencer ce genre d'action.
Cependant,
ces sensations peuvent aussi me paralyser … Par exemple, lors du coup d'envoi,
j'ai parfois du mal à m'élancer vers l'avant et à rentrer dans le jeu. Aussi,
en cas de frustration, à la suite d'une grosse action que j'aurais manquée, il
m'arrive de perdre le contrôle de moi.
Mais personnellement je pense que sur un terrain
d'ultimate, le stress va venir d'un contexte particulier alors que l'adrénaline
viendra plutôt d'une action stimulante et vive.
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Cet entretien nous permet donc de conclure plusieurs choses :
Déjà, le stress se ressent généralement avant et pendant l'épreuve sportive.
Aussi, lors de ce genre de sport, le stress n'entraîne pas vraiment d'adrénaline., mais cette dernière apparait plutôt lors de moments émotionnellement forts.
La gestion du stress n'apparaît donc pas dans ces domaines. C'est pourquoi nous avons décidé d'étudier ce que l'on appelle des sports "extrêmes" ...
Notre
interview nous a montré que lors d’une partie d’ultimate, les effets pouvant être
ressentis par le sportif sont nombreux.
Mais avant tout présentons rapidement le principe de l’ultimate … Il s’agit d’un jeu en équipe qui se joue avec un freesbee (ou disque), sur un terrain rectangulaire. A chaque extrémité du terrain, se trouve une zone de « marque » et entre les deux se situe une zone de jeu. Pour marquer un point, il faut qu’un joueur récupère le disque dans la zone de marque adverse. Pour y arriver, les deux équipes doivent au préalable enchainer les passes et se disputer le contrôle du disque dans la zone de jeu.
Pour
compléter nos témoignages sur l’ultimate, nous nous sommes intéressés à un
autre sport : le 100 m
Celui-ci consiste « tout simplement » à courir le plus vite possible sur une distance de 100 mètres. En compétition, le sportif est confronté à d’autres athlètes durant la course.
Dans ce sport, le départ est un instant extrêmement tendu pour le sportif. En effet, la durée de la course étant très courte, la pression qu’endure le coureur est très intense.
Cette pression peut ainsi dégager une grande montée d’adrénaline, qui va lui donner de l’énergie pour courir le plus rapidement possible.
Lors de la course, les émotions ressenties par le sportif peuvent être un facteur de montée d’adrénaline. Par exemple, un des coureurs se trouve en tête et il s’aperçoit qu’il est sur le point d’être rattrapé. Celui se trouvant en tête peut avoir peur d’être dépassé (à cause de l’enjeu d’une compétition) et va ainsi déployer de nouveaux efforts pour conserver son avance, auxquels l’adrénaline aurait sa part de travail.
Dans cette même situation, l’autre sportif, qui s’apprête à dépasser le premier peut se « sentir pousser des ailes » et va ainsi tout mettre en œuvre pour rattraper le meneur de la course.
Bien
que présentant de nombreux aspects capables d’aider le sportif, les sports
étudiés dans la partie ci-dessus peuvent toutefois avoir des effets négatifs,
nuisant à sa pratique.
Dans le cadre de l’ultimate, Dorothée Ecoutain nous a dit qu’elle avait parfois du mal à se lancer dans le match, notamment lors du coup d’envoi. Ce départ peut en effet « impressionner » le sportif, en effet, tout le monde « fonce » dans le jeu, tel une grande mêlée. Le joueur ressent ainsi une légère angoisse qui le mène à sécréter de l’adrénaline. Mais cette sécrétion peut l’empêcher de rentrer dans son match : l’enjeu de la compétition, la « mêlée », le positionnement du sportif, … Tous ces facteurs réunis incitent le sportif à se dépenser, l’adrénaline va donc agir, mais il ne saura pas comment l’adopter. Celle-ci sera alors « inutilisable » et provoquera un sentiment d’intertie au joueur …
Aussi, tout sportif peut se sentir frustré suite à une action manqué, à laquelle il se serait éventuellement hué. Dans ce cas, un flot d’émotions, que l’on peut considérer comme « négatives », vont le submerger … Il va alors être acteur d’une sécrétion d’adrénaline. Cependant, la frustration peut l’empêcher d’utiliser convenablement son énergie et peut le faire sortir peu à peu de son match (par exemple, en s’énervant sur un autre joueur, ou en remettant sans cesse le jeu en question). Il va ainsi se donner à la fois un rôle d’acteur, mais aussi de « spectateur ».
Pour l’épreuve du 100 mètres, on peut reprendre l’exemple du départ. Comme dit précédemment, le sportif est soumis à une forte pression. Mais cette pression, devenant excessive peut tout aussi bien se retourner contre le coureur et lui faire rater son départ.
Aussi, en dépensant trop d’énergie dès le début de la course, il peut se retrouver moins « puissant » au milieu de la course. Il aura commencé par tout donner. Il est donc logique qu’il s’épuise. De ce fait, il va être moins endurant et/ou moins rapide, ce qui peut lui coûter une place dans le classement final de la course.
En
observant l’action que procure l’adrénaline dans les deux sports, on s’aperçoit
qu’il y a une certaine ambivalence.
L’adrénaline peut en effet nous aider pleinement à réaliser une action sportive et à nous permet d’améliorer temporairement nos performances, voire notre mental.
A l’inverse, elle peut nous priver de tous ces bonus et nuire à notre activité.
Aussi, il apparait qu’en fonction de la durée de l’épreuve, la quantité d’adrénaline s’intensifie plus ou moins.
Dans le cas de l’utlimate, une montée d’adrénaline peut continuer à agir plusieurs minutes après son apparition.
Pour le 100 mètres, l’épreuve dure une poignée de secondes, les effets de l’adrénaline ressenties sont donc beaucoup moins longs, mais de ce fait beaucoup plus intenses !
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Cet entretien nous permet donc de conclure plusieurs choses :
Déjà, le stress se ressent généralement avant et pendant l'épreuve sportive.
Aussi, lors de ce genre de sport, le stress n'entraîne pas vraiment d'adrénaline., mais cette dernière apparait plutôt lors de moments émotionnellement forts.
La gestion du stress n'apparaît donc pas dans ces domaines. C'est pourquoi nous avons décidé d'étudier ce que l'on appelle des sports "extrêmes" ...
2) Effets de l’adrénaline dans
le sport
Notre interview nous a montré que l’adrénaline
présentait différents effets, ceux-ci pouvaient être tout aussi bien néfastes
que bénéfiques.
Nous anlayserons d’abord ces effets à travers deux sports : l’Ultimate et le 100m. Enfin, nous verrons un cas à part, les sports extrêmes
Nous anlayserons d’abord ces effets à travers deux sports : l’Ultimate et le 100m. Enfin, nous verrons un cas à part, les sports extrêmes
a) Les
effets bénéfiques
Mais avant tout présentons rapidement le principe de l’ultimate … Il s’agit d’un jeu en équipe qui se joue avec un freesbee (ou disque), sur un terrain rectangulaire. A chaque extrémité du terrain, se trouve une zone de « marque » et entre les deux se situe une zone de jeu. Pour marquer un point, il faut qu’un joueur récupère le disque dans la zone de marque adverse. Pour y arriver, les deux équipes doivent au préalable enchainer les passes et se disputer le contrôle du disque dans la zone de jeu.
Lors
d’un match, le joueur ressent de l’adrénaline au cours d’action vives et
stimulantes. Par exemple, lorsque le score est serré et que le sportif est sur
le point de marquer un point, il ressent le besoin d’accomplir son objectif à
tout prix … L’adrénaline va donc lui permettre d’augmenter ses capacités pour
réussir à rattraper le disque avant l’adversaire.
Aussi, les émotions peuvent sécréter de l’adrénaline, par exemple : le sportif vient d’accomplir une superbe action qui lui doit les encouragements du public et des coéquipiers. La satisfaction de ce geste le motive et le met en confiance pour la suite du match.
Aussi, les émotions peuvent sécréter de l’adrénaline, par exemple : le sportif vient d’accomplir une superbe action qui lui doit les encouragements du public et des coéquipiers. La satisfaction de ce geste le motive et le met en confiance pour la suite du match.
Celui-ci consiste « tout simplement » à courir le plus vite possible sur une distance de 100 mètres. En compétition, le sportif est confronté à d’autres athlètes durant la course.
Dans ce sport, le départ est un instant extrêmement tendu pour le sportif. En effet, la durée de la course étant très courte, la pression qu’endure le coureur est très intense.
Cette pression peut ainsi dégager une grande montée d’adrénaline, qui va lui donner de l’énergie pour courir le plus rapidement possible.
Lors de la course, les émotions ressenties par le sportif peuvent être un facteur de montée d’adrénaline. Par exemple, un des coureurs se trouve en tête et il s’aperçoit qu’il est sur le point d’être rattrapé. Celui se trouvant en tête peut avoir peur d’être dépassé (à cause de l’enjeu d’une compétition) et va ainsi déployer de nouveaux efforts pour conserver son avance, auxquels l’adrénaline aurait sa part de travail.
Dans cette même situation, l’autre sportif, qui s’apprête à dépasser le premier peut se « sentir pousser des ailes » et va ainsi tout mettre en œuvre pour rattraper le meneur de la course.
b) Les
effets néfastes
Dans le cadre de l’ultimate, Dorothée Ecoutain nous a dit qu’elle avait parfois du mal à se lancer dans le match, notamment lors du coup d’envoi. Ce départ peut en effet « impressionner » le sportif, en effet, tout le monde « fonce » dans le jeu, tel une grande mêlée. Le joueur ressent ainsi une légère angoisse qui le mène à sécréter de l’adrénaline. Mais cette sécrétion peut l’empêcher de rentrer dans son match : l’enjeu de la compétition, la « mêlée », le positionnement du sportif, … Tous ces facteurs réunis incitent le sportif à se dépenser, l’adrénaline va donc agir, mais il ne saura pas comment l’adopter. Celle-ci sera alors « inutilisable » et provoquera un sentiment d’intertie au joueur …
Aussi, tout sportif peut se sentir frustré suite à une action manqué, à laquelle il se serait éventuellement hué. Dans ce cas, un flot d’émotions, que l’on peut considérer comme « négatives », vont le submerger … Il va alors être acteur d’une sécrétion d’adrénaline. Cependant, la frustration peut l’empêcher d’utiliser convenablement son énergie et peut le faire sortir peu à peu de son match (par exemple, en s’énervant sur un autre joueur, ou en remettant sans cesse le jeu en question). Il va ainsi se donner à la fois un rôle d’acteur, mais aussi de « spectateur ».
Pour l’épreuve du 100 mètres, on peut reprendre l’exemple du départ. Comme dit précédemment, le sportif est soumis à une forte pression. Mais cette pression, devenant excessive peut tout aussi bien se retourner contre le coureur et lui faire rater son départ.
Aussi, en dépensant trop d’énergie dès le début de la course, il peut se retrouver moins « puissant » au milieu de la course. Il aura commencé par tout donner. Il est donc logique qu’il s’épuise. De ce fait, il va être moins endurant et/ou moins rapide, ce qui peut lui coûter une place dans le classement final de la course.
c) Bilan
de l’analyse des deux sports
L’adrénaline peut en effet nous aider pleinement à réaliser une action sportive et à nous permet d’améliorer temporairement nos performances, voire notre mental.
A l’inverse, elle peut nous priver de tous ces bonus et nuire à notre activité.
Aussi, il apparait qu’en fonction de la durée de l’épreuve, la quantité d’adrénaline s’intensifie plus ou moins.
Dans le cas de l’utlimate, une montée d’adrénaline peut continuer à agir plusieurs minutes après son apparition.
Pour le 100 mètres, l’épreuve dure une poignée de secondes, les effets de l’adrénaline ressenties sont donc beaucoup moins longs, mais de ce fait beaucoup plus intenses !
Au
final, il apparait que dans le sport, nos capacités peuvent être modifiées par
l’adrénaline, suite à une grosse action sportive ou à une forte émotion lié aux
circonstances.
Mais
parfois ces émotions sont recherchés par certaines personnes … C’est pourquoi
nous allons à présent vous évoquer les sports extrêmes !
d) Un
cas à part : la pratique des sports extrêmes
L’adrénaline est sécrétée lorsque le corps ressent un « danger ».
Par conséquent, nous avons choisi d’étudier des sports dits « extrêmes » qui placent le sportif dans une posture dangereuse et pouvant entrainer la mort …
Ces sports seront :
- le parapente
- l’escalade libre
- le base jumping
Le parapente est
un sport aérien. On se trouve dans un appareil doté d’une voile qui nous permet
de planer dans la direction voulue pendant un long moment.
Au départ, le pilote déploie la voile au-dessus de sa tête avant de décoller.
Ce moment constitue le premier pic d’adrénaline.
Pendant le vol, le parapente prend de la vitesse et s’élève, ce qui constitue un second pic d’adrénaline. De plus, elle peut rechercher cette sensation en accomplissant des acrobaties aériennes.
Le dernier pic se situe à l’atterrissage, en voyant peu à peu la paysage se rapprocher de nous.
Au départ, le pilote déploie la voile au-dessus de sa tête avant de décoller.
Ce moment constitue le premier pic d’adrénaline.
Pendant le vol, le parapente prend de la vitesse et s’élève, ce qui constitue un second pic d’adrénaline. De plus, elle peut rechercher cette sensation en accomplissant des acrobaties aériennes.
Le dernier pic se situe à l’atterrissage, en voyant peu à peu la paysage se rapprocher de nous.
En
ce qui concerne l’escalade libre, le grimpeur est soumis à des gros risques. Il
pratique son sport sur des parois difficiles, et ce sans être retenu par une
corde. Il doit donc garder le contrôle de ses émotions pour ne pas faire n’importe
quoi, car la moindre erreur est fatale.
Le grimpeur ressent donc une poussée d’adrénaline à des moments dangereux, par exemple en se propulsant pour s’accrocher à une prise plus haute.
L’adrénaline permet ici de dépasser ses limites et de réussir des « exploits » auxquels le sportif s’y essayerait plusieurs fois s’il était retenu par une corde.
Le grimpeur ressent donc une poussée d’adrénaline à des moments dangereux, par exemple en se propulsant pour s’accrocher à une prise plus haute.
L’adrénaline permet ici de dépasser ses limites et de réussir des « exploits » auxquels le sportif s’y essayerait plusieurs fois s’il était retenu par une corde.
Enfin, le
base-jumping est un sport très extrême car la plupart des accidents sont
mortels. Il s’agit d’un dérivé du parachutisme qui consiste à sauter depuis une
position fixe (falaise, tour, …), puis de déployer son parachute afin de
ralentir et de se poser en douceur.
Dans ce cas, il est indéniable que l’adrénaline apparait pendant la chute du sauteur. Après avoir ouvert le parachute, l’adrénaline est présente dans une moindre mesure qu’auparavant
Dans ce cas, il est indéniable que l’adrénaline apparait pendant la chute du sauteur. Après avoir ouvert le parachute, l’adrénaline est présente dans une moindre mesure qu’auparavant
On
peut donc voir par l’intermédiaire de tous ces sports que le danger de mort est
réel.
Pourtant, ils en redemandent tous … Chacun persiste à pratiquer son sport (le base-jumping fait en moyenne 12 morts par an, mais les passionnés persistent toujours)
Le but de ces sports est donc de ressentir l’adrénaline à son apogée, de ressentir une émotion de puissance que les pratiquants voient comme une drogue.
On en conclue donc qu’en
plus d’être un facteur pouvant modifier nos capacités sportives, l’adrénaline
est également source de plaisir chez certains, d’où la pratique des sports
extrêmes.Pourtant, ils en redemandent tous … Chacun persiste à pratiquer son sport (le base-jumping fait en moyenne 12 morts par an, mais les passionnés persistent toujours)
Le but de ces sports est donc de ressentir l’adrénaline à son apogée, de ressentir une émotion de puissance que les pratiquants voient comme une drogue.
3) Relation entre nos
recherches et la pratique d’un sport
Ci-contre se trouve un schéma mettant en relation la pratique d'un sport et les mécanismes agissants dans notre corps
- Les carrés bleus sont ceux qui ont un caractère lié au sport
- Les carrés rouges sont ceux ayant un caractère lié à la biologie